Philippe Gomez

To those who question themselves enough to dare to go against the flow.

True Art is everything but a purely human fantasy. Philipppe Gomez attempts to revisit the very definition of Art. Even more so by taking upon himself a role that our contemporaries are bound to ignore, since it is the bearer of a transcendence denied since the subjectivist turn of the Renaissance, upon which relies a whole element of modernity. Indeed, art is essentially symbolic and is only incidentally illustrative or historical, even the greatest art being a means in view of an end.

Iconography is of no further use when we look upon God. Scorning those personal deliriums based on a thirst for recognition that characterise the great majority of the ‘works,’ of our era, the true artist will be anonymous, truly the crafter of a realisation of higher realities.

The viewer’s perspective is of course envisaged in all its corrective aspects, aesthetic considerations rightly reduced only to their sensual element, the notion of ‘museum exhibiting’ questioned, the ousting of the symbolic denounced. And always this universal, pluralistic model which opens up the awareness of an autism which is at once gregarious and ever-menacing.

Philippe Gomez has had signs from heaven, several of them, such as that whereby he is transfixed by a Light, which he will henceforth forever be trying to transcribe, here by portraits of tea-gatherers from Sri Lanka, the humility thus evoked being the best response to heaven’s creation. Art is already a small part of Paradise.

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A ceux qui se questionnent suffisamment pour oser le contre-courant.

L’Art véritable est tout sauf une fantaisie seulement humaine. Philippe Gomez essaye de revisiter la définition même de l’Art. Mieux, celui-ci prend à travers cette approche un rôle que nos contemporains ne peuvent qu’ignorer, puisqu’il serait porteur d’une transcendance niée depuis le retournement subjectiviste de la Renaissance, sur lequel s’appuie tout un pan de la modernité. En effet ‘l’art est essentiellement symbolique et n’est qu’accidentellement illustratif ou historique, que même le plus grand art n’est qu’un moyen en vue d’une fin.

L’iconographie n’a plus d’utilité quand nous voyons Dieu en face. Foin des délires individuels basés sur une soif de reconnaissance qui caractérisent la grande majorité des ‘œuvres’ de notre époque, le véritable artiste serait anonyme, véritable artisan d’une réalisation porteuse des réalités supérieures.

Le point de vue du spectateur est bien entendu envisagé dans toute sa rectification, les considérations esthétiques justement réduites à leur seul domaine sensuel, l’exposition ‘muséale’ questionnée, l’évincement de la symbolique dénoncée. Et toujours cette grille de présentation universelle, pluriculturelle, qui désenclave la conscience d’un autisme grégaire toujours menaçant.

Philippe Gomez a eu des signes du ciel, plusieurs ,comme celui où il est traversé par une Lumière , qu’il n’aura de cesse dorénavant d’essayer de la retranscrire , ici par les portraits de cueilleuses de thé du Sri Lanka, cette humilité qui s’en dégage étant la meilleure réponse de la création du ciel . L’art c’est déjà un petit bout du Paradis.

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